Le son puissant des boîtes à rythmes et des basses d’une free party bretonne résonne au loin. Le vent souffle sur un bunker face à la mer. Une guitare dissonante rencontre un saxophone plus enragé que le klaxon d’un automobiliste parisien. Une voix murmure, puis hurle soudainement des textes en français, entre romantisme de comptoir et slogans de manif. La voiture ne démarre pas et il pleut. À travers la lunette arrière, la lumière bleue des gyrophares, mais tout le monde danse.
L’Écuyer, c’est la rencontre de Xavier (voix/guitare) et de Samuel (synthé/boîte à rythmes). C’est une histoire d’amitié, de banlieues parisiennes, de squats, de Bretagne, de punk, de free jazz et de techno. C’est de la chanson française industrielle, du post-punk électronique à contre-courant et résolument libre. Si on devait citer les fantômes sonores qui les accompagnent, on pourrait entendre : Noir Boy George, James Chance, Sexy Sushi, Bérurier Noir ou encore D.A.F.